Dans la mesure où la mode alternative concerne d’une part une minorité de personne et d’autre part où cette même minorité de personne est cloisonnée en plusieurs styles différents, nous pouvons dire qu’il s’agit d’une industrie textile moins polluante que les autres.

En effet, vous le savez peut-être déjà mais l’industrie textile est une industrie extrêmement polluante qui consomme aujourd’hui 1,2 milliards de tonne de CO2 par an selon les chiffres de l’ADEME. Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Ça signifie qu’elle consomme plus que l’aviation et le trafic maritime international réunis !!! Ça ne vous parait pas incroyable ? Lisez la suite : ça signifie également que nous français, nous achetons en moyenne 9kg de vêtements par an. Et quand on sait que certains de ces vêtements ne sont parfois jamais porté, ou un seule fois seulement, ça fait réfléchir un peu. D’autant que seulement 3kg de vêtements par an et par habitant sont recyclés en moyenne en France.

La pollution est donc extrême présente dans l’industrie textile à tel point que cette dernière se hisse, selon certaines sources, comme étant la deuxième industrie la plus polluante. En achetant des produits moins populaires comme c’est le cas dans la mode alternative mais également dans d’autre forme de consommation responsable, vous diminuez de faite votre impact écologique.

On a parlé pollution, parlons maintenant de gaspillage. Car comme je le disais précédemment seulement un tier des vêtements achetés sont recyclés.

Mais qu’est ce qui est à l’origine de ce gaspillage me direz-vous ? C’est l’arrivée sur le marché du textile « low cost » ou « fast fashion ». Que ce soit pour vous ou pour vos enfants, le fait de se trouver face à des produits à prix cassés incite très fortement à la consommation, c’est relativement normal. Cependant, on en oublie ainsi la valeur initiale du produit n’est-ce pas ?

Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’il se cachait derrière un T-shirt à 5€ ? Au-delà du fait qu’il ne tienne pas 3 lavages, ce sont des produits qui ne sont rentables qu’à partir d’un certain nombre d’unités vendus. L’industriel devra donc en vendre des milliers avant de faire des bénéfices ce qui implique : une forte pollution et un cout de main d’œuvre très faible (autrement dit de l’esclavagisme). C’était sans compter sur les soldes et les black Friday qui cassent des prix déjà cassés et accentuent cette surconsommation qui engendre elle-même un gaspillage et une pollution non négligeable.

pin up

Mais ne vous culpabilisez pas :
vous avez le pouvoir de limiter ce gaspillage en choisissant des produits de meilleure qualité,
qui vont durer dans le temps et qui seront plus éthiques et plus respectueux de l’environnement et de l’être humain.
De plus, si vous lisez cet article c’est que vous le faites déjà un peu^^

Mes Capricieuses et mes Capricieux si vous êtes parvenu à me lire jusqu’ici c’est que vous avez certainement déjà construit des valeurs autours de votre vie et/ou de votre style alternatif.

Par conséquent vous êtes déjà soucieux de votre impact écologique et de votre impact éthique.

Que ce soit dans le textile comme le veut le sujet de cet article, ou dans d’autres domaines, vous savez que consommer plus juste et consommer local à un cout mais que c’est le cout de la valeur juste des choses. Ainsi vous consommez moins mais vous en tirez un bénéfice conséquent car vous vous offrez des produits de qualité supérieure tout en limitant l’industrie textile de masse pour favoriser des industries plus petites voire de l’artisanat.

 

C’est autour de ces valeurs éthiques et morales que ce retrouvent aujourd’hui de plus en plus de gens dont vous faites partie.

Maintenant je vous laisse la parole car comme à chaque fois à la fin de mes articles, je souhaiterais en savoir un peu plus sur vous.

 

Quelles sont vos critères et vos valeurs lorsque vous achetez vos vêtements ?

2 Commentaires sur “Les valeurs de la Mode Alternative face à la surproduction textile

  1. crushpumpkin says:

    Très chouette blog à l’univers boudoir j’aime beaucoup. Sinon j’ai aussi fait un article sur la surconsommation textile et sa production mais sous un autre angle qui privilégie aussi la seconde main en plus de marques artisanales ou plus durables.

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